On se suivra de près création 2011

« Un jour - ma naissance est la même que la vôtre, non ?

- Un jour je suis née. Bien sûr je ne suis pas née toute seule. On m’a aidé. On m’a aidé à naître »

Une jeune femme est retrouvée morte, en plein hiver sur un banc public. Comment est-elle morte ? Et surtout qui est elle ? L’enquête est lancée par l’officier Tachnakian, mais tout s’enlise et nous amène en des rives inconnues…

Texte : Aurélie Namur

Mise en scène : Félicie Artaud

assistanat : Elisabeth Barbazin

Interprétation :  Philippe Baron

  Angelo Dello Spedale,

 Yannick Guégan

 Fannie Outeiro

 Aurélie Namur

Scénographie : Dominique Doré,

 Claire Farah

Lumières : Dimitri Joukovsky

Décor sonore : Antoine Blanquart

Costumes : Catherine Sardi

Maquillage : Emmanuel Colleaux

Collaboration chorégraphie : Sophie Leso

 

Un spectacle en coproduction avec la compagnie Agnello, le domaine d’O - domaine départemental d’art et de culture (Hérault, Montpellier) – accueil en résidence, le Théâtre Océan Nord (Bruxelles) et la communauté de communes du Lodévois et Larzac - avec accueil en résidence.

Avec les soutiens du Ministère de la communauté française de Belgique (Service du Théâtre), du Jeune Théâtre National (Paris), de la mairie de Villeneuve-lès-Maguelone, de la DRAC Languedoc-Roussillon, de la région Languedoc-Roussillon, de l’ADAMI et du théâtre de Villeneuve-les-Maguelone, Scène Conventionnée en Languedoc-Roussillon, pour son accueil en résidence (Juillet 2008)

 

photos : Michel Boermans

On se suivra de près est un véritable travail d’orfèvre, un vrai petit bijou, un splendide poème surréaliste sur la Mort et le sens que nous lui donnons. Un seul conseil donc, laissez vous porter par les propos amusants, les silences chargés de symboles, les images poétiques, la gestuelle aérienne et si lourde de signification et l’interprétation sans failles des cinq comédiens. Soyez happés par la valse des interrogations qu’on n’ose jamais ouvertement poser et qui pourtant méritent qu’on en prenne conscience à défaut de s’y attarder ou d’y répondre.

 

                                 Marie Hublet, Critique Bruxelles – Belgique – Novembre 2011

 

 

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    Une fois de plus, la compagnie Les Nuits claires sort des sentiers battus, abordant avec délicatesse un thème peu agréable : la mort. Le réalisme le plus cru (comment fait-on pour rendre présentable un mort ?), le surréalisme le plus envoûtant (ah ces belles scènes entre le thanatopracteur et sa morte), le parti pris visuel et le jeu impeccable des acteurs font de cette pièce un moment fort, plein de grâce et (même) d’espoir.

     

                                                                  Muriel Picard, Midi Libre –  Décembre 2011

     

     

    Une création qui marque l'affirmation d'une collaboration unique tant par le choix que

    par le traitement des thèmes proposés. Dans une époque et une société où les faits de profanation de "dernières demeures" de défunts deviennent courants, parler de rituels significatifs, du respect dû aux morts, et qui plus est, à une morte anonyme est une démarche peu banale. Le spectacle tient la gageure de "parler gaillardement de la camarde" (comme aurait dit Brassens), le parti, le pari, d'évoquer des funérailles sans pathos ni mièvrerie mais plutôt dans la solidarité et la sérénité.

     

                                               Suzane Vanina, Rue du théâtre –  Bruxelles Novembre 2011

     

    J’ai vraiment été impressionné par la danse de la danseuse qui confère sans mots une étrangeté et un “autre coté du miroir” à cette morte. Les autres acteurs sont au diapason de ce borderline entre le pays des vivants et celui des morts. La pièce s’avère un beau moment de délicatesse, un moment doux comme un parfum un peu oublié.

     

                      Jean-Marc Douillard, L'actualité de la danse à Montpellier–  Décembre 2011

     

    L’histoire d’amour entre Félicie Artaud et Aurélie Namur continue. Dans ce quatrième spectacle (…) les répliques font souvent mouche (« Vous vous sentez donc plus Arménien depuis le génocide ? », « C’est quoi, une communauté ? Des gens qui vivent ensemble ») et les chorégraphies d’une grande beauté. Le public, pris à témoin, passe du rire à l’interrogation grave. Si je meurs, qui sera là ? Qui pleurera ? Qui sera présent pour être « témoin de ma vie » comme le demande un des personnages ? C’est sur cette promesse implicite que repose la pièce : celle de se comporter en frères et de prendre soin les uns des autres, vivants et morts.

     

       Cindya Izzarelli, Le Net à Bruxelles –  Novembre 2011

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